L'histoire de mon personnage dans Naruto (pas mon personnage RPG)

Chapitre 247

Trois membres de l’Akatsuki avançaient dans le désert : Sasori, Deidara et Merani. Leur mission était de ramener l’ichibi au repère. Ce dernier était le Kazekage du village du sable du pays du vent, le Kazekage de Suna.
- Bien, bien… Son cas est encore plus préoccupant que celui de son « collègue » chez Orochimaru. Il faut le régler au plus vite, dit Deidara. En ce moment, notre pion est en train de jouer contre nos intérêts…
- On n’y peut rien… répondit Sasori. Une fois le sort lancé, on ne peut pas prévoir toutes les réactions de sa cible.
Deidara ferma son sac.
- Les bestioles de ce simple sac suffiront ? Ton adversaire peut compter sur la puissance d’un démon je te rappelle… répliqua Sasori.
- Il a raison, dit Merani. Tu sembles ne pas savoir à qui tu as à faire… C’est un démon quand même !
- Toutes mes techniques sont raffinées, artistiques. Et j’ai prévu le « spécial », répondit Deidara. Car, comme vous l’avez dit, notre cible représente « une queue » !
Les trois arrivèrent devant l’entrée du village. Tous les gardent qui gardaient l’entrée du village étaient morts. Merani eut un air dégouté. Un homme se tenait devant eux.
- Beau travail… dit Sasori. Tu te souviens de moi ?
L’homme qui se tenait devant eux se mit à genoux et s’écria :
- Oui ! Bien sûr, Sasori-sensei !
- C’est un peu normal, répliqua Deidara. Car si tu avais oublié, cette technique n’aurait pas de sens.
- Quand la mémoire te revient, dit la voix dure d’Hiruko, tu es un serviteur très dévoué je dois dire…
Les membres de l’Akatsuki et l’autre homme entrèrent dans le village.
- C’est le moment… dit Deidara en mâchant de l’argile avec sa bouche de sa main gauche.
Il forma un petit oiseau d’argile et dit :
- Observez bien, Sasori et Merani. Surtout Sasori.
Il laissa son oiseau sortir de la paume de sa main et se poser par terre. Il le fit grandir et grimpa dessus suivi de Merani.
- Alors, n’est-ce pas l’œuvre d’un authentique esthète ? demanda fièrement Deidara.
- Si on veut… répliqua Merani en se recevant juste après un coup de coude.
- Tâchez de ne pas trop me faire attendre, grogna Sasori.
- Ne t’inquiète pas, ça ira vite puisque je suis là, répondit Merani. Ah, là, là… Si je n’étais pas là…
- Oui bon la ferme, on y va, râla Deidara.
Le gros oiseau d’argile s’envola dans les airs. « Gaara… possesseur de Shukaku, l’une des « queues »… Je me demande ce qu’il vaut. » pensa Deidara. Ils survolèrent tout le village de Suna.
- J’aime bien ce village, dit Merani. Je sais pas pourquoi, mais j’ai une impression de déjà vu… Pourtant il ne ressemble pas tellement à Iwa. Qu’est-ce que tu en penses ?
- Chut, répondit Deidara. Tais-toi, j’ai repéré les gardes… Un, deux et trois…
- Pff… C’est bieeeen, tu sais compter, bravo, répliqua Merani avec mauvaise humeur.
Deidara ne fit pas attention à la remarque de Merani et prépara trois araignées d’argile explosive.
- Tu ferais mieux de te concentrer sur la mission au lieu de faire des remarques nulle, dit Deidara.
- Tu peux parler, je parie qu’il va t’arriver un truc pas super cool pour toi dans cette mission, tu prends jamais rien au sérieux de toute façon, riposta Merani.
- Parce que toi tu prends en général plus de choses que moi au sérieux ?! s’écria Deidara.
- Mais chut ! Tais-toi ! On va se faire repérer ! s’énerva Merani.
- Pfeuh, t’en fais pas, ils n’ont que quelques secondes à vivre encore ces gardes… répondit Deidara en lançant ses araignées d’argile.
- Allez, pour l’heure, place à l’infiltration !!!
Deidara fit grossir ses trois araignées. Ces dernières atterrirent à côté de chaque garde. Elles sautèrent sur leurs visages et un garde cria :
- Qu’est-ce que c’est que cette horreur ?!
- Ce n’est pas une « horreur » !!! s’écria Deidara, ce qui fit sursauter Merani. Décidément, ces gueux sont insensibles à la beauté ! Hm…
- Bah en même temps, faudra que ça en soit une… répliqua encore une fois Merani en se recevant encore une fois un autre coup de coude.
- Je vais lui donner un cours accéléré… et fais bien attention que je ne t’en fasse pas un à toi aussi, Merani.
- T’y arriveras pas… soupira Merani. Tu sais très bien que tu ne peux rien contre moi…
Deidara ignora sa remarque et fit un signe avec ses mains.
- Sache que l’art peut exister même dans une explosion, dit-il.
- Tu me l’as déjà d… MAIS T’ES DÉGUEULASSE ! cria Merani.
Les visages des gardes venaient d’exploser. L’oiseau se rapprocha sur sol avec une grand vitesse et Deidara poussa Merani de l’oiseau et sauta de l’oiseau à son tour.
- Nan mais t’es malade ou quoi ?! cria Merani.
- Chut… On a de la visite… dit tout doucement Deidara.
Merani se retourna et vit un adolescent aux cheveux rouges et aux yeux verts.
- C’est lui le Jinchuriki ? demanda Merani à Deidara. Euh ? J’ai quoi sur la tronche ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?
L’adolescent avait les yeux ronds. Il avait un air très étonné.
- Mais qu’est-ce que j’ai f…
- Oui, c’est lui le Jinchiruki, la coupa Deidara en préparant de l’argile explosive. Bon, on va en finir le plus vite possible ou Sasori va encore faire sa crise… Vite ! Grimpe sur l’oiseau !
À peine avaient-ils eu le temps de grimper sur l’oiseau d’argile que du sable les aurait attrapés. Gaara sauta sur une de ses passerelles de sable et fixa Deidara. « Voilà un Jinchuriki intéressant !!! » pensa Deidara.
- Comment nous as-tu repérés ? lui demanda-t-il.
- Cet espèce d’oiseau ne vit pas dans notre désert, répondit Gaara.
- La mission d’infiltration a échoué… Hm… dit Deidara. Mais on va gagner du temps, on n’a plus à te chercher.
Gaara leva ses bras et une montagne de sable surgit derrière lui.
- C’est clair, il a l’avantage du terrain… Voilà un casse-tête ! Hm… dit Deidara
- Ça c’est sûr ! répondit Merani.
L’oiseau fila à vive allure dans les ruelles de Suna.
- Vite ! Le sable va nous… Argh !
Merani n’a pas eu le temps de finir sa phrase qu’une bête lui avait mordu le bras droit et l’avait fait tomber de l’oiseau.